L'ouvrage de protection

Il prend lui aussi la forme d'un fort, et son armement, destiné à la lutte d'artillerie, est constitué de pièces de 120 et 155, longues et courtes.

Son organisation s'apparente au fort d'interdiction, à ce détail près que ses pièces d'artillerie sont à ciel ouvert.

Après 1885, on tentera au maximum de disperser les pièces d'artillerie, soit aux abords immédiats du fort, soit sur un front assez étendu. Ces dispositions nécessitèrent de mettre les batteries à l'abri d'un coup de main en créant des retranchements, de créer des magasins à l'épreuve, de construire des baraquements défilés dans le cas où les surplus de garnison ne pouvaient être logés dans les forts, et de compléter les chemins d'accès

Fort du Sapey, Modane, Savoie.

Vue de la partie des casernements qui ont été bétonnées à la suite de la crise de l'obus-torpille.

Ce cliché est à comparer au précédent, pris à la fin de la première guerre.

 

 

Fort de Montperché, Chamousset, Savoie.

Il s'agit de l'ouvrage de protection du fort d'Aiton.

Les bâtiments précédant le grand magasin à poudre. A noter, à droite, l'extremité du casernement des officiers, au fond, les traverses, et au premier plan, les cheminées de ventilation du casernement de troupe, situé en contrebas. Il s'agit là d'un parfait exemple de l'éparpillement des abris passifs, propre au forts de montagne.

 

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Séré de Rivières