Fort de Château-Lambert, Le Thillot, Vosges.
Intérieur de l'une des deux casemates du commandant Mougin.
Gros plan sur l'avant-cuirasse et le verrou pivotant. Au fond, on distingue la voute en maçonnerie et l'extrémité non protégée de la casemate.
Fort de Château-Lambert, Le Thillot, Vosges.
Autre vue de la même casemate; qui permait de se rendre compte du défilement de l'embrasure de la casemate. Cette solution, si elle offrait une meilleure protection, n'en réduisait pas moins de manière importante le champ de tir du canon.
Cette casemate, adaptation moins onéreuse de la casmate Mougin, était constituée :
Cet ensemble en fonte, lié au plomb, prenait appui sur un massif en maçonnerie et était recouvert d'une dalle de béton non armé, puis d'une couche de terre permettant d'amortir les impacts tout en le défilant aux regards des observateurs adverses.
La casemate était recouverte d'une épaisse couche de terre afin de la protéger des coups adverses. Elle était à l'épreuve du canon de campagne (90), et était plus particulièrement destinée aux régions où le relief rendait difficile l'emploi des pièces de siège (120, 155 et 220).
Elle était armée d'un canon de 138 mm Reffye.
Le verrou, possédant deux sabords à 180°, était mobile autour de son axe horizontal. En phase de rechargement ou de pointage, le canon était caché derrière le verrou. Une fois cette phase terminée, le verrou pivotait de 90°, le canon avait alors devant lui l'un des sabords et pouvait faire feu. Le tir effectué, le verrou pivotait à nouveau de 90°, masquant le canon.
Afin d'éviter tout accident de tir lorsque le sabord était obturé, un contacteur électrique empêchait la mise à feu lorsque le verrou était en position fermé.
Au total, quatre casemates de ce type ont été réalisées. Elles se situent :
La seule casemate de ce type encore existante à ce jour est celle de Château-Lambert.
Fort du Parmont, Remiremont, Vosges.
Juin 1940.
Soldats allemands posant devant le canon de 138 sur affût de casemate à frein hydraulique de la casemate en fer laminé.
