Les batteries à ciel ouvert avec abri traverse

A l'époque de la construction des forts, l'artillerie était essentiellement à tir tendu. Il fallait donc dominer le territoire que l'on devait battre. Les canons étaient donc à ciel ouverts, sur des crêtes d'artillerie dominant les dessus du fort.

Sur le devant, un parapet en terre, les protégeait des tirs adverses directs. Ils étaient de plus entourés sur les cotés par deux levées de terre, appelées traverses, qui les protégeaient des éclats d'obus et des tirs en enfilade. La plate-forme de tir était protégée des tirs de revers, ou "à dos", par le massif de terre recouvrant les casernements (d'où son nom de parados).

Sous les dites traverses, se trouvaient des abris, longues salles voutées qui étaient reliées aux plates-formes de tir par deux petites galeries latérales. Ils servaient de dépôts de munitions, et abritaient les canonniers en cas de tir de barrage ennemi.

Les différentes pièces installées sur les dessus du fort étaient :

Fort du Mont Bart, Montbéliard, Doubs.

L'un des emplacement de tir à ciel ouvert, ici pour un canon de 120 sur affût de siège. Au fond, le parapet surplombant le fossé. De chaque côté, les massifs de terre des abris traverses. On devine, dans le coin superieur gauche, le débouché de l'un des deux "bras de traverse" menant aux abris.

 

Batterie de Saint-Cyr, Yvelines.

Exemple d'emplacement de tir à ciel ouvert pour mortier de 220 et canon de 120 long.

 

 

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Séré de Rivières