Batterie de l'éperon, Nancy, Meurthe-et-Moselle.
Guérite observatoire blindée.
Fort de Frouard, Nancy, Meurthe-et-Moselle.
Cloches observatoire blindées type 1894 dirigeant le tir de la coupole double de 155.
Afin de diriger le tir des différents organes défensifs, les forts étaient équipés d'observatoires blindés.
Les coches type 1894 étaient fortement blindées (25 cm), avec des créneaux larges et étroits. Elles étaient cependant de petite taille, et l'observateur qui se tenait à l'intérieur sur un plancher coulissant était à l'étroit. De plus, elles ne permettaient pas l'utilisation d'appareils d'optique.Pour palier à ces inconvénients, un cloche plus large de 20 cm fut mise en service à partir de 1912.
Sur les parapets de tir, se trouvaient des guérites faiblement blindées, ne résistant qu'aux balles et aux éclats d'obus. Elles etaient soit reliées par un puits aux dessous de l'ouvrages, soit (cas le plus courant) indépendantes, incorporées à un petit ouvrage en béton dont l'entrée était fermée par une massive porte blindée. Ces guérites ont presque toutes été feraillées.
Dans certains forts, des observatoires bétonnés ont été construits en lieu et place des cloches observatoires (fort du Mont Vaudois, Héricourt, Haute-Saône).
Fort du Mont Vaudois, Héricourt, Haute-Saône.
Observatoire bétonné situé sur les dessus du fort, au niveau des casernements d'artillerie. Cette photo montre à quel point ce type d'observatoire pouvait être difficile à camoufler.
Fort du Mont Vaudois, Héricourt, Haute-Saône.
Le puit d'accès reliant l'un des observatoires aux casernements d'artillerie. Les rainures sur les côtés abritaient les rails sur lesquels se déplaçait le plancher mobile.