Une dernière batterie, Hoskins, fut construite peu après la fin de la première guerre mondiales. Elle comportait deux canons de 12-inch sur affûts à barbette, à l'air libre, ainsi que des soutes à munitions enterrées, placées entre les emplacements. Ce type d'aménagements étaient monnaie courante pendant la guerre et dans l'immédiat après-guerre, et tiraient avantage de canons fabriqués comme pièces de rechange pour les batteries à affûts rétractables et montés sur affûts à barbette, qui en augmentaient grandement la portée et la manœuvrabilité.
Durant la seconde guerre mondiale, les autorités militaires réalisèrent que les canons à l'air libre de la batterie Hoskins étaient particulièrement vulnérables aussi bien aux bombardements aériens que navals. Il fut alors décidé d'édifier des casemates en béton armé (souvent appelées "bunker") par dessus les anciens emplacements afin d'augmenter la protection des pièces.
En 1943, les batteries Izard et Hampton considérées
comme obsolètes, furent désarmées. En 1946, l'armement
des batteries Hoskins et Laval furent eux aussi retirés. Depuis
lors, Izard et Hampton ont été ou détruites ou complètement
remblayées. La batterie Laval fait maintenant partie de la digue,
mais les soutes à munitions ont été remblayées,
seules les plates-formes de tir sont encore visibles. La batterie Hoskins
existe encore, bien que des constructions aient été édifiées
autour et au-dessus. Les photos ci-après montrent la batterie
Hoskins en Décembre 1998.
L'emplacement
Ouest de la batterie Hoskins est facilement visible depuis le boulevard
de la digue. Devant la casemate, l'héliport d'un grand hôtel
est visible, tandis que la piscine du même hôtel est située
presque sur le toit de la dite casemate.
Une autre
vue de l'emplacement Ouest de la batterie Hoskins.
Suite.
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